Entrainements de Nuit de l'espoir

Ophélie entra dans le box de sa jument, Nuit de l'Espoir. Elle la laisser humer sa main, puis souffla doucement dans ses naseaux afin qu'elle associe cette odeur à sa propriétaire. Ensuite, elle lui gratouilla entre les oreilles, puis la pansa en profondeur. La jument semblait apprécier et poussait des ronflements de bonheur.

-Demain, je te fait travailler, ma cocotte... Mais avant, repose-toi!

Elle alla remplir un saut de granulés et donna sa ration quotidienne à sa jument, en suivant la fiche avec son poids. Elle lui donna du foin, et inscrit sur la feuille qu'elle avait déjà été nourrie, puis y apposa ses initiales. La jeune femme regarda sa jument se sustenter, puis balaya l'écurie.

La jeune femme poussa la porte du box et mit un licou à Nuit de l'Espoir. Elle la sortit dans l'allée et l'attacha aux chaînes présentes. Après un bon pansage, elle sella sa jument, mit sa bombe et la brida. Ophélie sortit au dehors, ressangla et mit le pied à l'étrier. Un bref élan lui suffit à se hisser en selle. Elle arrangea les étriers afin d'être à une bonne hauteur et d'avoir un parfait contrôle sur son cheval. Enfin, elle serra légèrement les talons pour lui demander le pas. En humant l'air frais, la jument avançait d'un bon pas de travail, aux foulées amples et confortables. Lorsque sa propriétaire la sentit assez échauffée, elle lui demanda le trot. Les oiseaux perchés dans les arbres du sous-bois gazouillaient joyeusement, offrant une douce musique aux oreilles. À l'horizon, le soleil était clair, et la brise douce et chaude. Un climat parfait pour les balades, quoi! Le sol devint peu à peu plus stable et mixte, offrant un endroit parfait pour le galop. Impatiente de tester l'endurance de son cheval, Ophélie la talonna. Nuit de l'Espoir s'élança à grande vitesse sur le chemin, attendant avec impatience le moment où elle pourrait galoper. Enthousiaste, elle hennissait fortement, secouait sa crinière au vent et s'amusait à accélérer encore et encore. Ophélie ferma les yeux à demi, se laissant griser par cet incroyable sensation de liberté. Enfin, la jument ralentit progressivement, et termina sa course folle par une merveilleuse levade.

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