Entrainements de Balista

Balista

Race: Pur Sang Arabe
Taille: 1m60
Age: 5 ans

Son caractère:

Balista est une jument chaude, elle adore la vitesse et fait des excès. Pour cavalier très confirmé. Elle embarque rapidement et risque de se cabrer très vite.

Ses notes:

Dressage: 16/20
Saut: 18/20
Attelage: 6/20
Balde: 15/20
Endurance: 19/20
Cross: 19/20
Jeux: 14/20

Soins:

Vacciné: Oui
Ferré: Non
Santé: Ok
Vermifugé: Oui

Nouveau propriétaire Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 28/12/2008

Une rencontre mouvementée

Je marchais avec excitation dans les allées des écuries. Je passai devant le box de ma future jument. J’avais déjà pris le soin d’y installer une plaque. On pouvait y lire le jolie nom de ma jument : Balista. Après quelques minutes de marches j’atteignis le parking. Je regardai ma montre : 10h. Le camion transportant Balista ne devrait plus tarder. Justement, j’entendis un bruit de moteur, une forme massive se profila sur la route. C’est lui ! Le van venait se garer, j’allais enfin revoir ma petite beauté. Seulement tout n’avait pas l’air de se passer comme prévu, il y avait de l’agitation dans le van : des coups de sabots, la jument qui hennissait. Je me précipitai vers le van pour aider à la faire descendre, je ne voulais pas qu’elle se blesse !

La porte du van s’ouvrit, la jument était en train de tirer au renard, heureusement le nœud d’attache était bien fait. Un des hommes qui conduisait le camion entra prudemment et la détacha. Balista sortit du van en trombe. Elle était pleine de sueur et toute tremblante. Cela me fit de la peine, elle n’avait vraiment pas du apprécier le transport. La belle jument blanche ne tenait pas en place, l’homme qui tenait la longe avait du mal à la contenir, soudain elle se cabra et il lâcha tout. J’eu le réflexe pendant que la jument se dressait encore sur ses postérieurs de rattraper la longe. Les propriétaires du van en profitèrent pour s’éclipser après m’avoir lancé un : « bon courage mademoiselle ! ».

Balista reposa ses antérieurs sur le sol. Elle renâclait assez fort, elle était visiblement très effrayée. Je la tins assez court et l’emmena lentement mais sûrement vers la petite carrière. J’ouvris la porte et la lâcha à l’intérieur. Elle partit au galop comme une fusée. Après plusieurs tours de piste effrénés, elle entreprit des allers-retours entre les barrières contre lesquelles elle s’arrêtait brusquement. Tout cela je m’y attendait, le vendeur m’avait prévenu, cependant j’avais été charmée par la beauté orientale de la jument blanche : son corps fin, sa robe immaculée, elle était magnifique : le cheval dont j’avais toujours rêvé. J’attendit qu’elle se calma un peux pour entrer dans la petite carrière. Elle était maintenant repassée au pas, elle errait dans la carrière en hennissant, elle faisait peine à voir. Je m’approchai doucement d’elle. Elle s’arrêta, dressa les oreilles et partit au galop vers le fond de la carrière où elle se planta : queue en panache, oreille dressées, le regard inquiet.

Je m’assis alors dans le sable, en tailleur et attendit. Nos regards se soutènement pendant de longues minutes. Puis, soudain elle commença à s’approcher lentement de moi, la tête rasant le sol et la reniflant. Je tendis la main vers elle et elle me laissa caresser son chanfrein. Je me levai doucement pour ne pas l’apeurer et continua de la caresser. Ensuite je la fit sortir de la carrière et l’emmena vers son box. Elle s’était calmé mais marchait tout de même à vive allure à côté de moi, elle trottinait en fait et regardait partout autour d’elle, attentive et surtout un peu craintive. Je la fis entrer dans son box. Il était spacieux, et avait l’air de lui convenir, elle tourna longtemps à l’intérieur, pris un brin de foin et revint me voir. Je lui donnai une carotte en souriant et en la caressant. Il lui faudra un peu de temps pour s’habituer à son nouvel environnement mais aujourd’hui ça ne s’est pas si mal passé que ça. Je laisse découvrir et profiter de son box.

A bientôt ma belle !

4 points

Nouveau propriétaire Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 28/12/2008

Petite séance de longe

Je marchais doucement dans l’allée, il faisait vraiment très froid. Balista qui est une jument arabe ne doit pas aimer ce genre de temps, j’espère qu’elle ne sera pas trop excitée ! J’arrivai devant son box, la demoiselle était en train de tourner en rond, il était temps de la sortir. J’ouvris la porte ce qui attira son attention. Elle vînt vers moi timidement et je la caressai. J’entrepris ensuite un pansage complet mais en douceur car elle est vraiment très sensible. Sa robe très clair demandera beaucoup d’entretient ; le blanc c’est salissant ! J’emmenai ensuite un simple caveçon pour pouvoir la longer. J’attachai la longe et sortit la jument de son box. Elle était visiblement pressée de se défouler car elle trottinait vivement dans l’allée menant au rond de longe. J’essayais de la contenir de mon mieux.

Enfin arrivé au rond de longe, je la fis entrer. Elle renifla longuement le sol puis se mit a marcher tranquillement. Je n’avais pas pris de chambrière car je savais que je n’en aurais pas besoin. Balista élargis d’elle-même le cercle et alla se mettre sur la piste comme une gentille fille. Elle avait visiblement envie de travailler. Je la laissai donc marcher 5 minutes puis voyant qu’elle était impatiente la mis au trot d’un claquement léger de langue. Balista releva la tête et entra dans un trot aérien magnifique, elle avançait sans précipitations mais avec une grande amplitude de foulée et de grandes enjambées. En voyant cela, je me dis que j’avais hâte de la monter car elle devait être très confortable.
Après 5 minutes, je claquai a nouveau la langue pour lui demander de partir au galop. La jument blanche répondit immédiatement et hennit, galopant avec amplitude avec une allure toujours aussi aérienne. J’étais admirative devant sa beauté, le charme des chevaux arabes m’avait toujours ému. Balista secoua son encolure, faisant voler sa crinière soyeuse. J’étais surprise, elle était plutôt calme, aucune ruade, aucun écart, elle ne paraissait pas effrayée ni même inquiète. Est-ce que cela serait pareil quand je la monterais ? Nous le saurons demain je suppose.
Je la fis progressivement repasser au pas puis s’arrêter. Je m’approchai ensuite d’elle pour changer l’attache de la longe de côté. Je la fis tourner et travailler à l’autre main avec le même timing : 5 minutes de pas, 5 de trot et 5 de galop. Balista s’exécuta avec autant d’aisance et de grâce qu’à l’autre main. J’étais vraiment très fière d’elle et avait de plus en plus hâte de la monter. Je la fis définitivement s’arrêter et la remmena à l’écurie.

Je remis ma jument dans son box puis lui cura les pieds. Je lui donnai une carotte car elle avait été très sage. Ensuite, je lui servis sa ration et mis un peu de foin dans un coin du box pour la nuit. Après une vérification de l’abreuvoir, j’allai chercher une petite couverture. Il faisait vraiment froid et j’avais peur que ma beauté d’orient ne tombe malade avec sa robe fine et son corps gracile. Je pouvais maintenant m’en aller tranquille puisque tout allait bien. Je quittai donc l’écurie en ayant hâte d’être à demain.

Sans oublier avant de partir de faire un bisou d’au revoir à Balista !

3.5 points

Nouveau propriétaire Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 28/12/2008

Première séance de montée

Arrivée à l’écurie, je me dirige vers le box de Balista. La petite jument sort sa tête pour voir ce qui ce passe au dehors. Je la caressa et entra dans son box. Je lui mis un licol et l’attacha à l’anneau du mur au dehors du box. Je commençai ensuite un pansage avec l’étrille en décrivant des petits cercles, puis le bouchon dans le sens inverse du poil puis dans le sens du poil. Peu de poussière se dégageait, ma jument n’était pas très sale. J’enchaînais avec la brosse douce dans les sens du poil pour enlever les dernières petites saletés. Je lui cure ensuite les pieds et vais chercher mes affaires. Je caresse doucement le dos de ma jument avant d’y poser un tapis bordeau, un amortisseur blanc en mouton blanc et la selle noire. Balista frémit légèrement et dresse les oreilles. Je lui met le licol autour de l’encolure et prends le filet simple noir à mors simple pour lui mettre. Comme il fait très froid, je mets le mors dans mes mains quelques minutes pour le réchauffer et ne pas lui faire mal à la bouche. Je lui présente ensuite le mors qu’elle prend délicatement dans sa bouche. J’ajuste tout et la voilà prête ! Je prends mes gants et ma bombe puis détache ma jument.

Arrivé à la carrière, Balista dressa les oreilles. Je crois qu’elle avait compris que ce jour, j’aillai enfin la monter. Je fis s’arrêter la jument blanche au milieu de la carrière, bien comme il faut. Ensuite, je la ressanglai doucement. Puis, je mis un pied dans l’étrier lentement, m’appuyant progressivement dessus. Balista ne bougeait pas alors je pris un peu d’élan et passa légèrement la jambe par-dessus son dos et m’asseyant en me faisant aussi légère qu’une plume. Balista partis instantanément au trot. Je me redressai et lui caressai l’encolure. Elle se calma et passa dans un pas cadencé et ample. Bon elle marchait vite mais elle marchait !
Après 5 minutes de pas au deux mains, je me préparai à demander le trot. Comme Balista est très réactive, je pressai très légèrement mes talons et elle partis au quart de tour. Je jouai dans mes doigts pour contenir sa vitesse mais cela eu l’effet inverse : elle accéléra et levas la tête. Alors je décidai de jouer plus doucement car la demoiselle avait l’air d’être sensible de la bouche. A force de cercles et de patience, elle céda. J’essayai ensuite de l’incurver mais quand je reculai ma jambe, elle releva la tête et essaya de partir au galop. Je la calmai et la remis en place au trot. Je demandai à nouveau et elle compris. Je lui fis ainsi faire des incurvations avec les hanches à l’intérieur puis à l’extérieur du cercle. Elle faisait cela très bien, il suffisait de demander doucement et comme il faut. J’entrepris ensuite de nombreuses figures : doublés, voltes, demi-volte, demi-volte renversée, diagonales et même une serpentine à 3 boucles. Après avoir travaillé ainsi également aux deux mains, Balista trottait plus doucement, ce travail l’avait un peu calmé.
Essayons maintenant de galoper. J’appréhendait un peu ce moment je doit avouer. Je reculai ma jambe extérieure pour partir au galop à gauche. La jument blanche répondit immédiatement et partit dans un galop très… énergique ! Je ne crois pas qu’elle essayait de m’embarquer, seulement, elle galopait vraiment vite, je n’avais jamais eu une telle sensation de vitesse. Balista se couchait dans les virages me déséquilibrant un peu. Il fallait que je réagisse. J’essayai de me redresser sans trot tirer sur sa bouche car sinon elle accélèrerait. Je réussis à la mettre sur un cercle que je raccourci petit à petit. Balista finit par repasser au trot. Je respirais enfin. La jument soufflait elle aussi, je la fis alors marcher un peu le temps de reprendre mes esprits. Je me remis sur la piste au trot et demanda à nouveau un départ au galop mais cette fois avec des aides plus discrètes. Balista repartir mais plus doucement, cette fois si j’étais préparée. Je détendait et tendait mes rênes en alternance pour la garder dans un galop pas trop rapide (mais quand même plus rapide que celui d’un cheval normal). Pour ne pas perdre le contrôle, je faisais un cercle à chaque extrémité de la carrière. Après 5 minutes, je repassais au pas et caressait ma jument. Elle est vraiment rapide de nature mais je devrais la mettre au pré pour qu’elle se défoule, elle serai ainsi peut être un peu plus calme sous la selle. J’entrepris le même travail à l’autre main avec des cercles à chaque bout de la carrière et toujours dans le calme. En fait quand elle était au galop l’arrêter n’était pas le plus dur. Le plus dur était de la garder dans un galop pas trop rapide pour pouvoir travailler comme il faut. A la fin, je réussi même à l’avoir sur la main au galop !
Je la remis au pas et la caressa. Elle salivait un peu ce qui est bon signe. Ca ne c’est pas trop mal passé pour une première fois ! D’un coup, alors que j’étais rênes longues, une moto passa en trombe sur la route au loin. Balista se cabra et partit au grand galop. Je ne me vis pas conduire, elle galopait encore plus vite que tout à l’heure. Elle fonça dans une barrière et s’arrêta net devant, tremblant et transpirant. J’étais maintenant avachie sur son encolure. Je me remis en place et la caressa doucement en lui parlant. Elle avait vraiment eu peur. Il faudra dorénavant que je fasse plus attention pour pas que ça se reproduise. Dès que je pourrais, je lui montrerais une moto pour la désensibiliser. Je la fis marcher encore un peu puis descendis. Je dessanglai un peu et rentrai ma jument.

Arrivé au box, je caressai Balista et la dessellait. Je lui curai les pieds et la bouchonnait avec de la paille car elle avait transpiré. Je lui donnai sa ration et un peu de foin. Je vérifiai que tout allait bien et lui donnai une carotte. Elle avait l’air de s’être remis de ses émotions. J’étais contente de ma première séance même si il y avait eu un petit hic à la fin. Je lui fis un dernier câlin et partis.

Au revoir ma grande, la prochaine fois on va sauter !

5 points

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